Bach To Me

Gorse s’adresse aux personnes qui ont perdu tout espoir, qui ne croient plus en la possibilité d’un changement ou d’une amélioration. Elle parle à celles et ceux qui se sentent enfermés dans le désespoir, qui ont renoncé à agir, parfois même à vivre pleinement. En revanche elles continuent de faire des choses, mais pas pour elles, pour les autres : leurs enfants, leurs parents ou leurs amis… Gorse aide à raviver la volonté, à sentir à nouveau la vie en soi, et à sortir de l’apathie.

Gorse fait partie de la famille de l’Incertitude. C’est une fleur d’humeur.

Cas d’usage de Gorse

Gorse est la fleur de ceux qui ont perdu ou sont en train de perdre l’espoir. C’est la fleur de ceux qui doutent profondément que leur situation pourra s’améliorer et de l’intérêt de continuer. 

La spécificité de Gorse est qu’elle est pour les personnes qui n’y croient plus vraiment mais qui continuent de faire les choses pour faire plaisir à leur entourage. Pour ceux qui ont abandonné complètement la fleur adaptée sera Sweet Chestnut. Pour les petites découragements, ce sera plutôt Gentian.

Fleur de la perte d’espoir et de la résignation, Gorse s’adresse aux personnes qui ne croient plus en une amélioration possible, qui ont l’impression d’avoir tout essayé, et qui vivent dans une forme de renoncement intérieur. Elles peuvent continuer à avancer par automatisme ou parce qu’on les pousse, mais elles n’y croient plus. Ce n’est pas une tristesse passagère, c’est une conviction que rien ne changera, que tout est perdu.

Souvent, ces personnes disent qu’elles ne veulent plus se battre, qu’elles ont accepté leur sort, même si cela les fait souffrir. Gorse aide à raviver la lumière intérieure, à rouvrir la porte à l’espoir, et à retrouver une énergie de vie. Elle ne promet pas que tout ira mieux immédiatement, mais elle permet de croire à nouveau que le changement est possible.

Chez les enfants, Gorse est utile lorsqu’ils disent qu’ils ne veulent plus essayer, qu’ils sont persuadés que ça ne sert à rien, même dans des situations simples. Cela peut être le signe d’un découragement profond ou d’une perte de confiance durable.

Chez les animaux, Gorse peut être utile pour ceux qui semblent éteints, qui ne réagissent plus, qui ne montrent plus d’intérêt pour leur environnement, même s’ils sont en bonne santé physique.

Les mots du Dr Bach

Une perte d’espoir très profonde, ils ont abandonné la croyance que quelque chose puisse être fait pour eux. Se laissant convaincre ou pour faire plaisir aux autres, ils essayeront peut-être différents traitements, mais en continuant à assurer leur entourage qu’il y a si peu d’espoir de soulagement.

Very great hopelessness, they have given up belief that more can be done for them. Under persuasion or to please others they may try different treatments, at the same time assuring those around that there is so little hope of relief.

La fleur Gorse (Ulex europaeus)

Description générale

Le Gorse, ou ajonc, est un arbuste épineux de la famille des Fabacées. Il produit des fleurs jaune vif, en forme de petits papillons, très parfumées, qui apparaissent dès la fin de l’hiver et peuvent persister presque toute l’année. Ses tiges sont rigides, couvertes d’épines acérées, et son feuillage est réduit à des écailles.

Lieu et conditions de croissance

Il pousse sur les landes, les sols pauvres, acides ou sablonneux, souvent en bord de mer ou en montagne. Il résiste bien à la sécheresse et aux vents forts, et colonise facilement les terrains difficiles ou dégradés.

Façon de pousser

Le Gorse pousse en buissons denses, impénétrables, avec une force contenue. Il semble se protéger du monde extérieur, tout en offrant une floraison éclatante. Il s’installe là où peu d’autres plantes survivent, comme s’il refusait d’abandonner, même dans les conditions les plus rudes.

Le lien entre la fleur et son effet

On peut voir dans le Gorse l’image du désespoir résigné, de la personne qui a perdu tout espoir de guérison ou de changement. Comme l’arbuste qui pousse dans des terres pauvres mais continue de fleurir, certains individus ont abandonné intérieurement, tout en gardant une étincelle de vie. Le Gorse enseigne la renaissance de l’espoir, la lumière dans l’obscurité, et la capacité à croire à nouveau en la possibilité d’un mieux.

Exemples

Michel est un homme qui vit avec une maladie chronique depuis des années. Il a essayé plusieurs traitements, mais aucun n’a vraiment fonctionné. Il dit qu’il continue parce que ses proches l’y poussent, mais qu’il n’y croit plus. Gorse l’aide à retrouver une lueur d’espoir et à se reconnecter à sa force intérieure.

Inès, neuf ans, a des difficultés scolaires. Elle dit qu’elle est nulle, qu’elle ne comprendra jamais, et refuse de faire ses devoirs. Elle ne se met même plus en colère, elle semble avoir abandonné. Gorse lui permet de retrouver l’envie d’essayer et de croire en ses capacités.

Biscotte, une vieille chienne, ne réagit plus aux sollicitations. Elle mange peu, ne joue plus, et reste couchée toute la journée. Elle ne semble pas souffrir physiquement, mais son comportement est celui d’un animal qui a renoncé. Gorse l’aide à raviver son énergie vitale et à retrouver un lien avec son environnement.

Autres bienfaits éventuels

Gorse pourrait être indiquée dans les cas de capitulation ou de défaillance, notamment chez les personnes écodéprimées ou lorsque la réponse à un traitement floral aurait été faible ou trop courte. Elle pourrait apporter une énergie stimulante, utile pour les varices, la circulation artérielle, la convalescence après un traumatisme ou dans un contexte esthétique.

Elle serait pertinente lorsque le traitement semble ne plus fonctionner, avec Wild Rose pour l’apathie ou Clematis pour la déconnexion. La capitulation pourrait précéder une défaillance plus profonde, à laquelle Larch serait associé. Gorse pourrait aussi soutenir la réponse immunitaire (comme dans le cas du sida), et accompagner les maladies génétiques ou héréditaires (avec Walnut pour couper l’influence), ainsi que les pathologies lourdes comme le cancer, la sclérose en plaques, le sida ou la fibromyalgie, lorsque les personnes n’entrevoient plus d’issue.